Depuis l’annonce officielle du nouveau Comité de normalisation (CONOR) de la FECOFA par la FIFA le jeudi 3 juillet, le paysage du football congolais bouillonne de réactions mêlant espoirs et scepticisme.
Cette restructuration est perçue à la fois comme une ultime chance de redresser la gouvernance du sport roi en RDC et comme une épreuve de crédibilité pour les nouvelles figures mandatées.
Une rupture nécessaire ?
Pour plusieurs dirigeants de clubs de la Ligue 1, ce changement était vital.
« Il fallait stopper l’hémorragie. Le chaos organisationnel ne pouvait plus durer », glisse un président de club, préférant l’anonymat. Le mot d’ordre est clair : restaurer l’ordre, la rigueur et la transparence surtout l’organisation des élections.
Les supporters veulent du concret
Dans les gradins, l’impatience est palpable. Les amateurs de football ne se contenteront plus de discours. «On a déjà vu des comités de normalisation. Qu’ils nous prouvent leur efficacité par des actes», s’exprime un fervent supporter des Corbeaux.
Des attentes sur mesure
Championnat régulier, audit des finances, formation des cadres techniques, promotion du football féminin, professionnalisation des structures : les priorités sont connues, les résultats attendus.
Le CONOR, dernier rempart ?
Avec un mandat jusqu’en décembre 2025, ce comité est attendu au tournant. Sa réussite ou son échec pourrait bien redéfinir le futur du football congolais. Une chose est certaine : la population ne pardonnera pas une autre trahison.
La rédaction