Le football en République Démocratique du Congo souffre d’un problème de vision claire. Faut-il choisir une vision centrée sur l’individu ? Face aux multiples défis qui rongent de nos jours le monde du ballon rond , il est nécessaire de privilégier une vision collective plutôt qu’un individu à la tête des instances subdéléguées de la RDC (LINAFOOT, LINAFJ et LINAFF)
Prévue pour le 3,4 et le 5 avril 2025, les élections des ligues subdélégataires sont reportées pour le 17,18 et le 19 avril 2025.
D’après la définition simple de la Rousse,
L’élection est la désignation, par le vote d’électeurs, de représentants (une personne, un groupe, un parti politique) destinés à les représenter ou à occuper une fonction en leur nom.
Cette explication est très claire, donc chaque vision doit être portée par un individu.
Quel type de personnes devrions-nous privilégier à la tête de nos organes ?
Il faudrait miser sur la qualité, l’expertise, le management ainsi que la moralité. Parmi toutes ces qualités, la moralité est la plus importante, car elle assure une gestion basée essentiellement sur des valeurs.
Ces valeurs engendrent une gestion efficace dans un climat de paix et de respect mutuel. Une gestion totalitaire fera toujours chaviré le navire, car chaque personne a toujours quelque chose à apporter à la société. Nous vivons dans un monde de complémentarité.
Les élections étant toujours une action citoyenne responsable, les votes ont toujours été secrets. Le rôle du journaliste lors des moments électoraux est d’éclairer l’opinion sur un choix responsable répondant aux multiples préoccupations et attentes de ces électeurs.
Le journaliste n’est pas là pour influencer l’électorat en devenant partisan d’un camp contre un autre camp mais l’homme de médias a toujours été l’église au milieu du village, même s’il est parfois obligé d’intervenir en tant qu’acteur dans certains cas.
En effet, la vraie mission de LA LINAFOOT, LINAFF et LINAFJ est bien d’éclairer, d’après les textes officiels de la FECOFA : il s’agit notamment d’organiser et de gérer, en son nom,les championnats nationaux au sein de leurs instances, tout en suivant les critères de fiabilité et de viabilité fixés d’un commun accord avec le Comité Exécutif de la FECOFA.
Aussi, le pouvoir leur a été, et à cause cette confiance,une autonomie administrative, technique et financière dans la gestion et l’organisation de leurs championnats, tout en tenant compte de l’harmonisation de ses rapports avec le Comité Exécutif de la FECOFA, à qui elles rendent compte.
De plus, tous ces organes sont constitués d’une Assemblée Générale ainsi que d’un Comité de Gestion, dont les membres sont élus par les assemblées générales de leurs ligues.
LA LINAFOOT a été créée en 1958. Nous en sommes à la 65e édition de cette compétition majeure et d’envergure au niveau national, même si elle a du mal à s’imposer dans un pays où le problème des déplacements des équipes est d’actualité.
Plusieurs faiblesses constatées freinent encore la vitalité de cette compétition, par exemple : la qualité de l’arbitrage, le favoritisme parfois, le non-respect des calendriers des matchs…
Toutes ces questions devront trouver des réponses dans le projet de chaque candidat ayant une gestion claire et un esprit visionnaire.
La Ligue nationale de football féminin (LINAFF) est une compétition congolaise de football féminin créée en 2008, avec plus de 10 éditions.
Ce championnat se déroule chaque année, de mai à juin, sous la forme d’un championnat opposant les clubs champions des différentes commissions provinciales de football féminin du pays. À la fin de la saison, le premier club est sacré champion et se qualifie pour la Ligue des champions féminine de la CAF.
La LINAFJ devrait s’investir dans la formation des jeunes joueurs en collaboration avec certaines écoles afin d’installer des camps dans plusieurs zones.
Elle devrait aussi plaider pour la construction et la réhabilitation des stades municipaux, permettant ainsi à ces jeunes de jouer au football dans de bonnes conditions et de développer leurs talents.
L’organisation des championnats nationaux des jeunes et la relance du tournoi interscolaire, en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale (ancien EPST), ont pour but de détecter les talents au sein des milieux scolaires et universitaires.
Eu égard à ce qui précède nous voulons l’homme qu’il faut à là place qu’il faut !
Rédaction carresports.com